Chaque jour, une poésie d'auteurs connus ou d'autres injustement oubliés.
APRES Après la trace, vient la distance. Ce que rêve l'autre, ce que rêve l'un, L'un dans l'autre se sont compris. Il n'est pas de lumière Sans feu pour finir. Commencée de fumée, Ainsi se fait la forme, Sans fait d'avenir.
Lire la suiteSONNET Assis sur un fagot, une pipe à la main, Tristement accoudé contre une cheminée, Les yeux fixés vers terre et l'âme mutinée, Je songe aux cruautés de mon sort inhumain. L'espoir, qui me remet du jour au lendemain, Essaye à gagner temps sur ma peine...
Lire la suite120 Si la déesse vierge en vertu inégale Chérit Orimalda, cause de son pur bien, Parce qu'il nettit tout, et qu'il n'engendre rien, Voire qu'au fond des mers dans l'Olympe il s'exhale, Pourquoi donc maintenant, sainte Nymphe vestale, N'acceptes-tu mon...
Lire la suiteXXXVII J'eus toujours de l'amour pour les choses ailées. Lorsque j'étais enfant, j'allais sous les feuillées, J'y prenais dans les nids de tout petits oiseaux. D'abord je leur faisais des cages de roseaux Où je les élevais parmi des mousses vertes. Plus...
Lire la suiteDUEL AUX CAMELIAS J'ai vu le soleil dur contre les touffes Ferrailler. - J'ai vu deux fers soleiller, Deux fers qui faisaient des parades bouffes ; Des merles en noir regardaient briller. Un monsieur en ligne arrangeait sa manche ; Blanc, il me semblait...
Lire la suiteELEGIE Peut-être un jour sa voix tendre et voilée M'appellera sous de jeunes cyprès : Cachée alors au fond de la vallée, Plus heureuse que lui, j'entendrai ses regrets. Lentement des coteaux je le verrai descendre. Quand il croira ses pas et ses voeux...
Lire la suiteLA NUIT DE MAI (extrait) (La Muse) Poète, prends ton luth et me donne un baiser ; La fleur de l'églantier sent ses bourgeons éclore, Le printemps naît ce soir ; les vents vont s'embraser ; *Et la bergeronnette, en attendant l'aurore, Aux premiers buissons...
Lire la suiteLA MORT DU LOUP II J'ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre, Me prenant à penser, et n'ai pu me résoudre A poursuivre sa Louve et ses fils qui, tous trois, Avaient voulu l'attendre, et, comme je le crois, Sans ses deux Louveteaux la belle et sombre...
Lire la suiteAEDE Tu chemines au gré des vents de ton chant vagabond cithare échevelée foulant l'argile Poète des oiseaux et des muses la première feuille d'automne emporte les mots conteurs d'amour et de voyages Tes grands yeux sombres au-delà des confins écrivent...
Lire la suiteUNE ALLEE DU LUXEMBOURG Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau : A la main une fleur qui brille, A la bouche un refrain nouveau. C'est peut-être la seule au monde Dont le coeur au mien répondrait, Qui venant dans ma nuit profonde...
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