Chaque jour, une poésie d'auteurs connus ou d'autres injustement oubliés.
L'ADIEU J'ai cueilli ce brin de bruyère L'automne est morte souviens-t'en Nous ne nous verrons plus sur terre Odeur du temps brin de bruyère Et souviens-toi que je t'attends
Lire la suiteTOUT PARADIS N'EST PAS PERDU Le coqs de roche passent dans le cristal Ils défendent la rosée à coups de crête Alors la devise charmante de l'éclair Descend sur la bannière des ruines Le sable n'est plus qu'une horloge phosphorescente Qui dit minuit Par...
Lire la suiteLA NAISSANCE DU PRINTEMPS AVRIL renaît Voici ses rubans et ses flammes Ses mille petits cris ses gentils pépiements Ses bigoudis ses fleurs ses hommes et ses femmes je lui fais de ses couleurs tous mes compliments Dieu que de baisers fous sur l'appui...
Lire la suiteQUE PASSANT PAR LA FORÊT d'ARDENNE... Dans ces forêts hostiles et sauvages A grand risque vont les hommes armés Moi j'y vais sûr que peut seul alarmer L'amour soleil qui me perce et ravage Et vais chantant Ô pensers miens non sages Celle qu'un ciel ne...
Lire la suiteL'ARBRE Cet arbre et son frémissement, forêt sombre d'appels, de cris, mange le coeur obscur de la nuit. Vinaigre et lait, le ciel, la mer, la masse épaisse du firmament, tout conspire à ce tremblement qui gîte au coeur épais de l'ombre. Un coeur qui...
Lire la suiteDIMANCHE DE POISSONS Et puis un jour vient encore, un autre jour, allonger la corde des jours perdus à reculer sans cesse devant la montagne des livres, des lettres ; un jour propre et net, ouvert comme un lit, un quai à l'heure des adieux - et le mouchoir...
Lire la suitePOETE Comme en passant Entre deux lames Au premier sang Sur le qui-vive Là pas de place Maigre vertu Se rit de toi L'exode est sûr Viens dans le noir Vient dans l'azur Ange perdu Avec une aile Qui bat l'éclair - Et je respire
Lire la suite(extrait) Parmi des fleurs d'amour et de haine j'ai cru voyager or je n'ai été qu'inattentif ; je me suis complu au vol des abeilles pour tresser le vent et me griser de foudre silencieuse. Je me suis pourvu de ma vie là où le jour ne faisait que rôder,...
Lire la suite(extrait) Vers la terre infinie, est-ce attente brisée de la racine un soir de grêle ? Ô ! d'être plus loin de vous que par exemple l'air n'est loin de la racine, je n'ai plus feuille ni sève, Mais je remonte les champs et les orages qui sont routes du...
Lire la suite(extrait) Un coin frais derrière une porte sur un banc tout lieu est le lieu où viennent s'offrir à toi les prémonitions d'une vie que l'on a pas besoin de vivre pour en être rempli Qui aurait l'idée de t'enseigner de te convaincre toi qui a cessé de...
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