Chaque jour, une poésie d'auteurs connus ou d'autres injustement oubliés.
LA MAIN D'EMMA dans la consommation des siècles et des gestes à pas de forlane s'avancera l'oubli de mourir avec ta main (rosie, aimée, baisée) les yeux fixes à l'écoute de ma débâcle à peine serais-je froid plus je t'aimai plus en moi s'ouvrait l'abîme...
Lire la suitePARLER Ton silence est un verre en cristal : je le brise. L'aspic aime le verre et la faim fait la fin. Sa feuille d'éventail disculpe la cerise, Mais non les yeux des fleurs qui rêvent leur parfum. Dans les fleurs de tes yeux, nul archer ne s'y loge....
Lire la suiteLES YEUX BRILLANTS Les yeux dans les yeux le coeur sur la main la clé sous la porte la fenêtre ouverte le temps d'un soupir le bruit d'un baiser les larmes du soir le train du retour
Lire la suiteL'HIVER A Gilbert Koull. J'ai su pourtant donner des ailes à mes paroles, je les voyais tourner en scintillant dans l'air, elles me conduisaient vers l'espace éclairé... Suis-je donc enfermé dans le glacial décembre comme un vieillard sans voix, derrière...
Lire la suiteDECRIRE LE PAYSAGE (extraits) L'automne vient, Comme si je n'existais pas. Et je ne sais s'il se souvient... Et ma parole n'a d'espace Que cette ligne imaginaire Où mon visage l'emprisonne. Et j'ai beau me pencher sur les eaux du poème, Je ne vois qu'un...
Lire la suiteLE PIEGE le sort est une panthère chaude et l'instant où l'on est frôlé prend - dans sa grande moquerie nocturne - un goût d'origine sarrasine puis se fait la lumière et l'on s'aperçoit que l'essentiel c'est de bien conserver les objets que l'on ne désire...
Lire la suiteHIVER Il est un torrent de neige à l'intérieur de la ville, quelquefois un homme espère, dans la blancheur paraît une île, ainsi s'éclaire la Terre. Sous l'arche recomposée de sa vie, le torrent passe, lui, s'il se jette à la nage, il se brise au frais...
Lire la suiteLA BRANCHE D'AMANDIER De l'amandier tige fleurie, Symbole, hélas ! de la beauté, Comme toi, la fleur de la vie Fleurit et tombe avant l'été. Qu'on la néglige ou qu'on la cueille, De nos fronts, des mains de l'Amour, Elle s'échappe feuille à feuille, Comme...
Lire la suiteCE QUI SE LEVE Une barque se meut dans le creux de l'esprit, une voile, une vague où s'enfle le désir, un élan né de soi quand le soi se retire, une brise reçue à l'aube de l'esprit. L'orage a la douceur de toute intimité. Le mouvement fait front sur...
Lire la suiteAZURITE Remords du ciel au lent tourment du cuivre ? Aux roches sans désirs, l'azurite dédie ces émois d'aile bleue qui les livrent soudain au miroir des oiseaux.
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