Chaque jour, une poésie d'auteurs connus ou d'autres injustement oubliés.
La pluie m'ouvre pour toi des perspectives de joies
que les meilleurs souvenirs n'égaleront jamais.
Sous les tuiles, un oiseau se permet le silence, tandis que
toi, petite femme des fleurs peintes, tu concentres le temps
dans un lieu d'Alsace que j'ignore.
Il faudrait trop de poèmes vivants, trop de gousses, trop
de salive, pour faire le tour des fumées. Seul un regard
distrait suffit, qui embrasse simultanément l'ombre et sa
lumière.
Tout savoir n'est que la limité d'une inquiétude et pour
préparer les vraies légendes, il faut se vouloir simple comme
pierre et ne désirer que l'inexistence.
A quoi servirait ta bouche si ta mémoire était fidèle ?